À l'heure actuelle, un travailleur reconnu comme proche aidant peut prendre un congé du même nom afin de s'occuper de ce proche. Par défaut, la durée de ce congé est de trois mois par an. Elle ne peut excéder un an au cours de la carrière du proche aidant. Le plus souvent, il lui sert à accompagner la personne aidée aux visites médicales et à assurer une présence à ses côtés en cas d'aggravation de son état de santé.
Ce congé n'est pas indemnisé. Ainsi, le proche aidant qui y recourt perd une partie de son salaire. Il doit choisir entre accompagner la personne aidée mais perdre une partie de son salaire, ou continuer à travailler pour boucler les fins de mois mais être rongé par la culpabilité de ne pouvoir accompagner un proche en difficulté.
Cet article est positif. Il prévoit que le congé proche aidant sera enfin indemnisé, ce qui serait une avancée majeure. Nous le voterons.