Cet article complète en effet le précédent. Je voudrais réagir à un argument employé tout à l'heure par Laurent Pietraszewski concernant la future réforme des retraites. Aucune raison ne justifie le refus des mesures proposées aujourd'hui, même si la réforme des retraites que vous envisagez devait voir le jour.
Qu'est-ce qui nous empêche d'envoyer dès aujourd'hui un signal très fort au haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye ? Cette proposition de loi nous permet de dire combien l'Assemblée nationale est sensible à cette question, d'indiquer qu'elle souhaite que les proches aidants soient pris en compte. Je le répète : qu'est-ce qui nous empêche, aujourd'hui, d'envoyer un tel signal ?
Si la réforme des retraites dont vous parlez voit le jour, elle provoquera un vif débat dans le pays ; nous aurons beaucoup de choses à nous dire à ce sujet. Toutefois, pour l'instant, nous ne savons rien de cette réforme. N'attendons pas béatement qu'elle arrive pour prendre des décisions politiques !
Notre responsabilité est de continuer à alimenter le débat, pas de rester les bras ballants. Je ne vois pas en quoi l'attente d'une hypothétique réforme nous empêcherait de délibérer valablement sur la question de ces retraites.