Nous vivons un moment particulier : nous sommes dans une démocratie représentative, l'une des deux chambres s'est prononcée à l'unanimité pour ce texte – je suppose que les sénateurs ont écouté les arguments, sachant qu'ils sont présents dans les collectivités et très au fait des différents systèmes existants, en particulier dans le médico-social – et notre assemblée s'est penchée sur le problème, notre collègue Pierre Dharréville ayant fait un travail remarquable, ce dont je le remercie ; or, ce soir, on est en train de repousser à nouveau l'échéance, alors que nous pouvons tous citer des exemples, dans nos familles, parmi nos proches ou les gens que nous rencontrons, qui montrent qu'il y a véritablement urgence à prendre des décisions en la matière. Peut-être ces décisions seront-elles quelque peu approximatives en raison de leur rapidité, mais la loi peut corriger la loi et les décrets peuvent de toute façon l'affiner. Nous avons tous les outils pour décider. Pourquoi reporter des mesures que des milliers de personnes attendent ? Il y a urgence ! C'est une question d'humanité : ce dont nous débattons, ce ne sont pas de dossiers, ce sont d'hommes et de femmes qui font partie de notre société.
Je ne comprends plus, monsieur le président, la teneur de nos débats.