Monsieur le président Lagarde, il faut que les choses soient très claires : si vous fléchez des financements sur un point d'entrée intitulé « cancer pédiatrique », aucun immunologiste, aucun biologiste du développement, aucun spécialiste de l'embryologie ne demandera de financement sur ce thème.
En outre, lorsque je dis que l'INCa a pour principe de ne refuser de financement à aucun dossier scientifique évalué positivement dans le domaine des cancers pédiatriques, vous pouvez facilement vérifier les chiffres.
Lorsqu'un chercheur – je l'ai été suffisamment longtemps pour vous le dire – souhaite déposer un projet de recherche, il le soumet à l'évaluation par les pairs. On n'est pas ravi lorsque ceux-ci indiquent qu'il faut encore travailler le projet, mais, en ce qui concerne les cancers pédiatriques, l'ensemble des dossiers déposés et jugés pertinents scientifiquement sont financés. C'est une constante depuis des années, car je vous assure que personne n'est insensible au sujet. Je comprends que certains chercheurs estiment que leur projet mériterait d'être financé, mais la règle de la recherche est qu'il faut se soumettre à l'appréciation de ses pairs.