Je m'exprime en mon nom propre et au nom de notre collègue Marie-France Lorho.
Je condamne évidemment les actes de violence qui entourent malheureusement trop souvent les manifestations en France. Nous en avons eu de nombreux exemples ces derniers temps, jusqu'à l'agression physique d'un maire, qui n'a guère suscité de réactions. Nous regrettons que l'objet de cette commission ne vise pas tous les groupuscules violents sans distinction de sensibilité politique, car cela peut exclure certains groupes qui, s'ils ne se revendiquent pas d'une orientation précise, n'en sont pas moins violents.
Pour rétablir un équilibre, nous avons demandé que soit également créée une commission d'enquête sur la lutte contre les groupuscules d'extrême gauche en France, mais, je le répète, nous déplorons qu'une telle commission d'enquête n'envisage pas d'emblée tous les groupuscules violents.