En définitive, chacun le sait, les agents parleront simplement de « l'office ». C'est pourquoi, si je peux comprendre les inquiétudes qui se sont exprimées, je ne les partage pas, même si j'ai un grand intérêt pour la chasse. Par ailleurs – et je m'exprime ici en ma qualité de porte-parole du groupe La République en Marche sur le projet de loi –, je ne suis pas choqué que le nom de l'établissement soit proposé par le Gouvernement, dans la mesure où ce choix résulte d'une démarche, que j'approuve, de management participatif impliquant les agents de l'État. Je serais même gêné qu'il en soit autrement car, en cas de dysfonctionnement, nous serons les premiers à demander des comptes. Nous ne pouvons donc pas priver d'emblée le Gouvernement de ses outils de management.
Enfin, nous devons être guidés par la volonté de conforter l'unité du monde de la chasse et du monde de l'environnement. Or, qu'apporterait l'ajout du mot « chasse », sinon le sentiment que ces deux mondes demeurent séparés ? Et que penseraient nos collègues de La France insoumise si nous retenions le mot « chasse » et pas celui de « biotope » ? Si, d'emblée, nous nous opposons sur ce sujet, ne nous étonnons pas que des dissensions persistent dans nos territoires ! Pour que cet office fonctionne bien, nous devons envoyer un signal d'union en optant pour un nom simple, qui doit être, selon moi, « Office français de la biodiversité ».