Je souscris aux propos de M. Christophe Arend. Nous nous adressons à tous ceux – citoyens, élus, entreprises – qui veulent que la biodiversité progresse, que les politiques publiques soient efficaces et qui souhaitent disposer d'outils à cet effet. Ces personnes-là ont besoin que l'établissement soit clairement identifié. Or, si nous retenons un nom à rallonge, compliqué, ils ne s'y retrouveront pas. « Biodiversité » a le mérite d'être inclusif : cette notion intègre tout le monde. Si l'on mentionnait une composante de la biodiversité – et la chasse en est une ! –, on donnerait le sentiment d'exclure les autres. Du reste, les pêcheurs que j'ai rencontrés dans le cadre de mes auditions m'ont expliqué que, lors de la création de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA), ils avaient accepté de s'effacer précisément pour que le nom de l'office inclue tous les acteurs de l'eau et des milieux aquatiques. C'est dans cette logique d'inclusion que nous devons nous inscrire. Le nom de l'établissement doit donc être simple. C'est pourquoi le mot « biodiversité » a été choisi, et l'on a décidé de faire de cet établissement un office pour que les agents de l'ONCFS ne se sentent pas oubliés. Je ne vois pas comment nous pourrions aboutir à un meilleur compromis.