Tout d'abord, je précise que la consultation électronique a duré une semaine et qu'elle a concerné 2 700 personnes, dont 2 300 ont répondu. Ensuite, il est important, pour les personnes qui vont y travailler, que cet établissement, cette ambition, soit nommé et qu'il le soit le plus tôt possible, car cela permet de se projeter dans l'avenir. Or, « AFB-ONCFS » est une dénomination compliquée. Il s'agit, je le rappelle, de fusionner deux agences, qui recouvrent deux champs distincts. Mais si nous mentionnons la biodiversité et la chasse, on les oppose en laissant entendre que l'une exclut l'autre. À l'instar des agences de l'eau, dont personne ne conteste le nom, « Office français de la biodiversité » désigne le milieu que cet établissement doit préserver, protéger et développer. C'est une solution équilibrée. Au demeurant, nous en avons discuté avec l'ensemble des acteurs, et la Fédération nationale des chasseurs l'a acceptée. Enfin, je précise que les chasseurs ne sont pas les principaux financeurs du budget de cet établissement, qui est composé à 85 % de subventions.