Soyez très prudente, madame la secrétaire d'État. L'ONCFS n'est certes pas financé majoritairement par les chasseurs, mais il l'est par les agences de l'eau. Vous avez évoqué des subventions, alors que ce sont les usagers qui, lorsqu'ils acquittent leur facture d'eau, paient des prélèvements sur redevance, lesquels s'élèvent, cette année, à 435 millions d'euros, afin de financer les parcs nationaux, l'ONCFS et l'Agence pour la biodiversité – mais n'anticipons pas sur les articles suivants.
En tout état de cause, nous regrettons la démarche du Gouvernement car, compte tenu du fait majoritaire, ce premier amendement ferme un peu le ban. L'appel qui vous est lancé, madame la secrétaire d'État, n'émane pas uniquement du groupe Les Républicains ; d'autres sensibilités se sont exprimées pour vous demander de faire attention et de les écouter. Vous avez indiqué que 2 700 personnes avaient été consultées ; nous, nous vous parlons des 3 millions à 4 millions de personnes – 1,3 million de chasseurs et 2 millions à 3 millions de Françaises et de Français membres d'associations environnementales – qui seront à la base de cette structure nationale et qui vivront au quotidien les conséquences des mesures que nous allons adopter. Dans l'atmosphère actuelle, il me semble que nous devons prendre garde à la manière dont ces mesures seront interprétées dans les territoires. C'est un appel. Nous sommes conscients du fait majoritaire mais, au cours de la navette, écoutez les voix qui s'exprimeront en commission et en séance publique.