En effet, veuillez excuser mon retour précipité de l'hémicycle. Je remercie les deux collègues qui ont défendu cet amendement très important avant moi. Je comprends que l'argument qui nous est opposé tient à la présence des comités de bassin au conseil d'administration de l'établissement. Examinons le poids respectif des financeurs du nouvel organisme. Dans trois ans ou dans huit, il y aura une alternance démocratique. Je m'adresse solennellement à la majorité : prenez garde. Étant donné ce qu'ont subi les agences de l'eau et les comités de bassin en 2018, si vous n'affirmez pas clairement dans le texte de loi puis au conseil d'administration qui est le principal financeur, je ne suis pas certain que tout se passe bien d'ici au terme de la législature. En cas d'alternance, vous ancrez le fait qu'il se passera ce qui se passera. Cet amendement ne consiste qu'à préciser que les comités de bassin sont associés à un moment ou à un autre aux politiques de l'eau. Ce n'est que la contrepartie des 400 millions d'euros qui sont mis sur la table. Je vous en supplie ! J'ajoute pour conclure que les acteurs des comités de bassin sont les mêmes qui piloteront la gouvernance de l'établissement. L'amendement ne présente donc aucun risque mais son rejet sera très mal vécu par les comités de bassin et par les agences de l'eau.