Si j'ai bien compris ce que l'on m'a expliqué – l'affaire est compliquée et nous ne sommes pas tous des spécialistes –, en cas de soupçon de braconnage, les inspecteurs de l'environnement mènent l'enquête. Lorsque les faits sont avérés, la copie du dossier est envoyée au procureur de la République, qui les dessaisit de l'enquête, avant de confier le sujet à l'OPJ local – gendarme ou policier – qui n'y connaît pourtant strictement rien, reprend tout à zéro et contacte alors les inspecteurs concernés. En plus de faire perdre énormément de temps, une telle procédure n'est pas très valorisante pour ces inspecteurs qui ont pourtant fait tout le travail. Qui plus est, un avocat de la partie adverse a tout loisir d'y trouver un vice de procédure. Les agents de l'environnement réclament avec force ce statut d'OPJ, afin d'être les interlocuteurs du procureur de la République et de pouvoir mener l'enquête jusqu'au déferrement devant le tribunal.