Quelle image avons-nous donnée depuis que les Britanniques ont marqué leur volonté de sortir de l'Union européenne et leurs hésitations à l'égard des conditions requises ? La Commission, les États membres, la France, son gouvernement, son Parlement ont toujours été fermes, précis, résolus, généreux, soucieux de suivre une ligne. Cette force, je ne voudrais pas qu'elle soit brisée. C'est pourquoi, mes chers collègues, je crois important que, dans le droit fil de ce qui a été fait dans le cadre de la commission spéciale, vous vous prononciez en faveur de ce texte. Nous ne sommes pas maîtres des atermoiements britanniques, mais nous avons le devoir de ne pas y ajouter les nôtres.
C'est pourquoi, à mes yeux, le vrai signal que nous pouvons offrir aux Européens en général, et aux Britanniques en particulier, c'est celui de notre tranquille résolution. Comment mieux l'affirmer qu'en votant ce soir, après en avoir délibéré aussi précisément que possible, après avoir discuté des amendements, la résolution qui exprime la volonté claire, généreuse, ferme, résolue de la représentation nationale ?