Nous avons écouté attentivement les arguments de Constance Le Grip, qui a souligné l'incertitude résultant de la décision de la Première ministre britannique de ne pas procéder au vote, demain, sur l'accord entre la Commission et le Royaume-Uni et, éventuellement, de le renégocier. Mais je crois qu'il ne faut pas ajouter de l'incertitude à l'incertitude. Au contraire, il faut avoir le courage, aujourd'hui, de permettre au Gouvernement de prendre des décisions indispensables et urgentes.
Par ailleurs, ma chère collègue, nous avons déjà discuté en commission spéciale des questions que vous avez soulevées. Nous avons engagé un vrai débat, sous l'impulsion du président et du rapporteur de la commission, qui a donné à chacun la possibilité de s'exprimer. Nous sommes partis d'un texte qui a été très utilement amendé par le Sénat dans sa structure et son contenu. Notre rôle a été de l'améliorer encore, de manière assez consensuelle.
Au nom du groupe MODEM et apparentés, je ne vois absolument pas l'intérêt, à l'instant présent, de renvoyer en commission un texte qui a déjà été largement étudié et analysé de manière consensuelle.