Mme Gipson souhaitait savoir si d'autres sujets de coopération étaient inscrits à l'agenda de la coopération franco-britannique. Je ne serai pas ici exhaustive mais l'on peut citer la guerre des mines sous-marines, dans le cadre du programme de système de lutte anti-mines marines futur (SLAMF). De plus, Nous avions conduit des travaux dans le domaine des drones de combat, préparatoires à un système de combat aérien futur. Il n'est pas exclu qu'un jour, nous revenions, en temps utile, sur cette coopération.
S'agissant de la question de M. Marilossian sur les stocks de missiles, si la phase de développement est bien lancée en 2024, les futurs missiles pourront entrer en service en 2030. La conduite d'un programme en coopération permet de réduire le coût unitaire et, ainsi, d'augmenter les stocks : au lieu d'échelonner des séries, nous pourrons produire plus d'armements pour les deux pays ainsi que pour d'éventuels clients. Au cours de nos travaux, nous avons interrogé nos interlocuteurs sur la capacité industrielle, notamment s'il s'agit d'une famille de missiles. En d'autres termes, est-ce que MBDA peut travailler concomitamment sur une version supersonique et une version plus furtive ? Je vous invite à lire les réponses dans le rapport. De plus, l'expérience du SCALP parle d'elle-même : la France était ainsi passée d'un objectif initial de 100 missiles à une commande de 500 missiles.