Concernant les missions du futur établissement public, nous souhaitons qu'elles soient toutes inscrites dans la loi, notamment le périmètre écosystémique dans lequel interviendra l'établissement : les milieux terrestres, aquatiques et marins, en métropole et outre-mer. Nous souhaitons également que la loi affirme le rôle privilégié de l'agence dans l'élaboration et le suivi de la stratégie nationale pour la biodiversité, déclinée par le plan Biodiversité.
Nous souhaitons que l'intégralité des missions confiées à la future agence soit mentionnée dans la nouvelle loi – ce qui n'est pas le cas actuellement. Je pense notamment au volet – vital – relatif à la formation, à la communication, à l'information et à la sensibilisation du public ; à la structuration des métiers de la biodiversité, pour laquelle des chantiers sont depuis longtemps organisés, mais qui ont besoin d'un éclairage et d'un cadrage par l'agence ; au suivi des mesures de compensation et des attaques contre la biodiversité, notamment dans le cadre de la séquence « éviter-réduire-compenser » (ERC) ; au suivi du protocole de Nagoya, relatif à l'accès et au partage des ressources génétiques. Les soutiens financiers en faveur de la biodiversité, à la fois sur le territoire métropolitain et les territoires ultramarins, devront être également inscrits dans la loi.