S'agissant de la gouvernance, nous ne sommes pas opposés à un conseil d'administration restreint, mais nous souhaitons que tous les acteurs de la biodiversité soient représentés. Un effectif de 20 membres nous semble, par expérience, insuffisant ; prévoir 35 à 40 membres serait plus réaliste.
Selon le projet de loi, l'État détiendrait 50 % des sièges du conseil d'administration. Or, les collectivités territoriales sont devenues des acteurs importants en matière de restauration de la biodiversité. C'est pourquoi nous proposons que ces 50 % recouvrent à la fois la représentation de l'État et celle des collectivités territoriales.
Par ailleurs, 80 % de la biodiversité française se situant outre-mer, nous nous interrogeons sur la place des représentants des outre-mer au sein du conseil d'administration. Il est important, en effet, que les collectivités ultramarines y soient particulièrement bien représentées.