L'AFB, notamment son conseil d'administration, a maintenant deux ans d'expérience. Nous nous sommes réunis hier en CA et avons débattu de la question de la gouvernance du futur établissement. Toutes les parties prenantes – parlementaires, représentants des collectivités, des comités de bassin, acteurs économiques, associations de protection de l'environnement, pêcheurs, ainsi que le président actuel – ont plaidé pour une représentation de la diversité des acteurs au sein du futur CA. Il conviendrait en particulier d'accueillir les représentants du monde cynégétique. Mais une telle diversité ne pourrait être représentée si le nombre de 20 membres était confirmé, surtout si l'État devait occuper la moitié des sièges.
Étant donné les enjeux de la biodiversité et la question de l'appropriation d'un certain nombre de politiques par les acteurs dans les territoires, il serait contre-productif que le CA soit réduit à une chambre d'enregistrement de décisions prises ailleurs. Nous plaidons pour un CA de qualité, c'est-à-dire diversifié.