Concernant les dispositions relatives à la chasse et à la biodiversité, une disposition du projet de loi consiste à prélever cinq euros aux fédérations des chasseurs par permis de chasse validé pour financer des actions concrètes en faveur de la biodiversité – certaines fédérations réalisent déjà des actions sans y être obligées. Ces cinq euros seraient abondés de dix euros par l'État. Cependant, il n'est pas précisé d'où proviendrait cet argent : peut-être, une fois encore, des agences de l'eau ? Si tel était le cas, il nous semble que tous les acteurs devraient être éligibles à des actions financées par les pouvoirs publics – nous parlons là de dix millions d'euros.