Mesdames et messieurs les représentants des associations, je vous remercie de votre approche : chi va piano va sano…
Mme Sandrine Bélier l'a rappelé, nous sommes dans une volonté de rapprochement de l'ONCFS et de l'AFB. Nous y allons, nous avançons et, au regard de l'Histoire, nous pouvons être rassurés : nous sommes dans la bonne direction. Il s'agit d'une étape visant à apaiser les tensions entre les différentes parties prenantes qui peuvent légitimement s'estimer engagées en faveur de la biodiversité.
Vous l'avez indiqué, l'AFB commence à être perçue comme un outil utile, voire crucial pour replacer l'action publique et privée dans les territoires – et ce à tous les niveaux.
En ce sens, le groupe Libertés et Territoires est plus que favorable à un conseil d'administration qui permettrait aux associations légitimes et aux territoires d'être pleinement représentés – je pense en particulier aux territoires ultramarins. Des territoires qui ont trop souvent l'impression que les décisions prises sont « parisiano-parisiennes ».
Vous avez également évoqué la question, primordiale, de la parité. Au-delà de la symbolique, les femmes ont une culture différente de la relation à l'autre, qui est cette part d'humanité que je ne suis pas et que sont les femmes. La parité est donc plus que techniquement nécessaire, elle est politiquement indispensable.
Vous avez également rappelé l'importance d'agir et les cinq euros prélevés sur le permis de chasser. Les cofinancements restent à clarifier. Nous aimerions donc être éclairés sur tous les flux financiers car, faute de précisions, les ressentis créeront à nouveau des tensions nuisibles à l'action même que nous mettons en place.
Par ailleurs, il est évident qu'un conseil scientifique et technique est indispensable. Il sera respecté et écouté à condition que soient apaisées les relations entre toutes les parties prenantes.
La nouvelle agence devra dépasser la seule question de l'efficacité comptable et technique, pour créer de la valeur ajoutée au bénéfice de la biodiversité et des relations entre les acteurs et les citoyens. Nous devrons travailler avec les apports des uns et des autres, dans une intelligence collective, pour que cette fusion ne soit pas « un plus un égale deux », mais « un plus un égale trois ».