Madame la rapporteure, il n'est pas besoin de chercher des prétextes : nous vous proposons simplement qu'un député non inscrit siège à la Conférence des présidents. Rassurez-vous, nous serions même prêts à vous laisser décider des modes organisationnels ! Seul le principe est important : qu'un député non inscrit, quel qu'il soit, siège à la Conférence des présidents nous paraîtrait de bon augure pour la démocratie.
Pour le reste, madame la vice-présidente de la commission des lois, vous auriez effectivement dû respecter votre devoir de réserve : cela aurait été beaucoup plus intéressant que de donner des leçons de dignité à un représentant du peuple tout à fait dans son droit lorsqu'il s'exprime et porte un jugement, ce qui vaut d'ailleurs également pour vous. Je ne peux que redire combien la désinvolture avec laquelle la rapporteure a répondu hier à mes prises de position n'était pas au niveau d'une présidente de la commission des lois.