ces héros du quotidien qui contribuent, partout en France, eux aussi à la sécurité de chacune et de chacun. Et puis il a pris un taxi, traversé la ville jusqu'au quartier du Neudorf, que vous connaissez aussi, et il a alors fait l'objet de deux confrontations avec nos forces de sécurité, entraînant tirs et ripostes, avant de disparaître. L'enquête se poursuit.
Vous nous interrogez sur les moyens à employer. Ils sont d'abord liés à la reconquête du renseignement. Vous savez que face à ces nouvelles formes d'attaque dont notre vie peut faire l'objet depuis 2015, des recrutements massifs ont été engagés, et nous les poursuivrons : 1 900 personnes seront recrutées au sein de la DGSI – direction générale de la sécurité intérieure – pour renforcer le renseignement. Il faut aussi l'adapter à tous les niveaux : je pense qu'à Strasbourg comme partout ailleurs, nous devons travailler contre la radicalisation au plus près du terrain, et que ce combat doit mobiliser bien sûr nos forces de sécurité et nos forces de renseignement mais aussi, parce qu'ils ont un rôle majeur à jouer, les maires, les départements et les régions. C'est la raison pour laquelle j'ai pris, dans les premiers jours de ma fonction, une circulaire pour que les maires soient systématiquement informés.