C'est pourquoi je crois utile de préciser que ni les gilets jaunes ni la jeunesse mobilisée n'ayant aucune responsabilité dans cette situation, ils n'ont donc aucune raison de remiser leurs revendications.
Vous le savez, le principal, pour que nous ne nous divisions pas et pour que l'assassin n'ait pas le dernier mot, c'est que la vie continue et la vie démocratique d'abord. Une motion de censure a été déposée. Toutefois, monsieur le Premier ministre, ce matin, nous avons saisi le président de l'Assemblée pour lui expliquer que si, pour des raisons opérationnelles qui lui appartiendraient, ou bien si, à votre demande, il en demandait le report, nous n'en ferions pas un drame. Nous croyons néanmoins utile que cette motion de censure puisse être défendue de manière que l'assassin et les assassins d'une manière générale sachent qu'ils n'ont aucune prise sur la vie démocratique.