Monsieur le président Mélenchon, je profite de votre question pour affirmer, comme vous l'avez fait, ainsi que tous les orateurs qui vous ont précédé, combien l'émotion, la colère aussi, la détermination de l'ensemble du peuple français sont grandes face à cette attaque terroriste. Toutes les attaques terroristes touchent toute la France.
Comment ne pas observer que chacune de ces attaques vient frapper un symbole ? À Nice : un 14 juillet ; la liberté de la presse avec Charlie Hebdo ; notre façon de vivre, notre sens de la fête, au Bataclan ; et, hier, un marché de Noël, à Strasbourg, c'est-à-dire, là encore, à l'occasion d'une fête que, croyants ou non, nous aimons car elle est une fête familiale, fraternelle, qui dit beaucoup de choses sur l'espoir, sur ce qui nous unit. C'est cette fête qui a été frappée, hier, par un acte terroriste.
Je vous remercie, monsieur le président Mélenchon, pour les mots que vous avez eus, je remercie l'ensemble des orateurs pour leurs mots à l'endroit des forces de l'ordre, sans oublier, parce que, parfois, on les cite moins, les forces de secours…