Toujours par esprit de responsabilité, puisqu'il faut voter le texte conforme, je retire l'amendement.
J'appelle néanmoins votre attention sur le cas des personnes qui posent problème – encore une fois, je ne parle pas ici des médecins syriens talentueux qui ont été évoqués tout à l'heure, mais bien de gens qui abusent, de piètres mercenaires. Lorsque ces gens ont posé problème, puisque leur statut était précaire, puisqu'ils étaient « hors système », on leur a simplement demandé de partir. L'information n'est pas transmise entre les directeurs d'hôpitaux ; il n'y a pas de liste noire !
Or les directeurs doivent bien pallier les manques, souvent dans l'urgence ; quand quelqu'un est prêt à travailler, ils ont tendance à lui faire confiance. Les agences régionales de santé – ARS – et les directeurs d'hôpitaux doivent, sans qu'il soit question de créer un fichier, se montrer vigilants.