Permettez-moi avant toute chose d'avoir une pensée pour notre collègue et responsable du groupe La République en marche sur ce texte, Thierry Michels, qui aurait dû s'exprimer à ma place ce soir et qui ne peut malheureusement être à nos côtés en raison des événements tragiques qui se sont déroulés à Strasbourg la nuit dernière. Je souhaite exprimer tout mon soutien aux Strasbourgeois et à la ville de Strasbourg, dans laquelle j'ai vécu, étudié, travaillé de longues années. Je partage évidemment, ce soir, la peine et la tristesse de ses habitants. J'adresse également un salut chaleureux et fraternel à tous les personnels des institutions européennes, qui se trouvent trois semaines par mois à Bruxelles, dans ma circonscription, et qui se rendent une semaine par mois à Strasbourg, au Parlement européen. Nombre d'entre eux, qui y étaient présents hier à titre professionnel, ont vécu une soirée difficile.
Je m'exprime ce soir en tant que député des Français de l'étranger, naturellement, mais également en tant qu'élu de la nation dans son ensemble ; de fait, si la réforme de la Caisse des Français de l'étranger concerne en premier lieu les Français établis à l'étranger, elle touche en réalité tout le pays.