Il revient aux hommes et aux femmes politiques qui s'engagent dans le débat public de prendre leurs responsabilités et d'assumer des désaccords. Ils le font parfois au prix de critiques, mais ils y sont prêts. Ils le font parfois aussi au prix d'insultes et de menaces, lesquelles se sont, reconnaissons-le ensemble, grandement multipliées au cours des derniers jours et des dernières semaines. Hier et mardi, lors des questions au Gouvernement, j'ai appelé à un débat démocratique qui assume toutes les oppositions et qui revendique tous les désaccords, mais qui soit aussi respectueux des personnes, car, derrière ces désaccords et ce débat d'idées, il y a des femmes et des hommes. Dans la période tendue que nous vivons, caractérisée par des violences verbales et, trop souvent, physiques, nous devons préserver la démocratie représentative.