Elle est encore plus grande dans ces circonstances, où la frontière entre manifestations légitimes et violences inacceptables se fait de plus en plus poreuse.
Plus que jamais, toute parole engage et tout mot d'ordre oblige. Il y a huit jours, ici même, nous débattions de cette crise, à l'occasion de la déclaration solennelle du Premier ministre. Nous avons entendu, dans la bouche de certains signataires de la motion dont nous discutons aujourd'hui, des propos proprement stupéfiants. En appeler, par exemple, à – je cite – « l'insurrection citoyenne »...