a semblé complètement paralysé devant les Français. Alors qu'il est au pouvoir depuis dix-huit mois, il donne l'impression de découvrir leurs préoccupations depuis deux jours !
À peine nous a-t-il gratifié de quelques déclarations lunaires, en cette période de crise politique, accusant dimanche dernier, dans la presse, les médias et les réseaux sociaux d'être un « poison pour la démocratie » – excusez du peu – avant de s'exclamer, presque romantique : « Quand il y a de la haine, c'est qu'il y a aussi une demande d'amour. » Un chanteur de télé-crochet n'aurait pas dit mieux !