S'ils privilégiaient l'intérêt général plutôt que l'intérêt médiatique, nos débats pourraient retrouver tout le sérieux qu'ils méritent.
Le présent amendement est un nouvel exemple de pollution des débats. Des groupes de travail chargés d'étudier les conditions de travail à l'Assemblée nationale ont été installés il y a quinze jours par le président de Rugy. Chaque député est invité à participer aux réflexions menées en leur sein : allez-y, chers collègues du groupe FI, proposez des idées dans ce cadre ! Mais attendons les conclusions de ces travaux avant de nous prononcer en séance.
Enfin, s'agissant des séances qui se prolongent jusque tard dans la nuit, on aurait pu avancer l'argument des coûts fixes que cela engendre, accroissant d'autant les dépenses de fonctionnement de l'institution. Mais si la démocratie n'a pas d'horaires, elle n'a pas non plus de prix.