quand bien même les horaires, pour les mères de famille et plus généralement pour ceux qui ont d'autres activités, quelle que soit leur fonction dans cette maison, sont un véritable problème.
J'entends d'autre part notre collègue de Seine-Maritime faire la leçon à nos collègues de La France insoumise sur leur façon d'aborder le débat parlementaire. Permettez-moi de vous dire, mon cher collègue, qu'il n'y a pas d'obstruction de leur part – je ne parle pas de nous, députés non inscrits, qui ne pouvons même pas recourir aux manoeuvres dont vous parlez, mais des groupes : nos collègues utilisent les capacités que leur donne le règlement intérieur de cette assemblée pour faire vivre le débat démocratique.
Juger la façon dont les uns et les autres utilisent ces règles, c'est déjà déconsidérer la place de l'opposition et, finalement, lui dénier le droit de s'exprimer. Vous faites donc, ce me semble, un contresens sur la fonction qui est la nôtre : nous sommes ici pour fabriquer la loi et enrichir les textes ; et parfois, cela prend un peu de temps, il faut que vous en soyez conscients. Tels sont les deux contresens que l'on me semble avoir faits.
Faites des propositions, nous rétorquez-vous. Je crois que nous n'avons cessé, les uns et les autres, d'en faire. Mais la présidente de la commission des lois, rapporteure du texte, nous a dit dès l'ouverture de nos débats qu'aucun amendement ne serait retenu.