Intervention de Guillaume Larrivé

Réunion du mardi 4 juillet 2017 à 14h30
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Pardon d'insister, mais je voudrais, à l'intention de nos collègues de La République en marche, expliciter notre position. Il ne s'agit pas d'une position partisane qui consisterait à critiquer pour le plaisir le choix que fait le ministre de l'Intérieur de ne pas venir devant nous. Enfin, tout de même ! Si la Constitution a été révisée en 2008, c'était pour que l'essentiel du travail législatif se fasse en commission. J'ai entendu hier, comme vous, le chef de l'État s'exprimer devant le Congrès pour dire qu'il entendait revaloriser le travail du Parlement, envisageant même que la loi puisse un jour être votée simplement en commission – ce que je crois peu pertinent.

Alors que l'orientation générale est donc de dire que le Parlement doit être respecté, nous débuterions cette législature sans entendre le ministre de l'Intérieur sur un texte aussi important, et que je voterai probablement, alors que notre assemblée ne s'est pas réunie depuis presque six mois ?

Vous nous dites, madame la présidente, que le ministre viendra la semaine prochaine, c'est-à-dire après que notre assemblée se sera prononcée. Il y a là plus qu'une bizarrerie, c'est un manque de respect à l'égard des droits du Parlement. J'ajoute qu'il y a un ministre délégué, dont on nous disait qu'il serait à la disposition du Parlement, qui ne viendra pas non plus : je trouve que nous sommes très mal traités.

Il y avait une solution : inviter le ministre à notre réunion de demain 10 heures, puisque l'on sait que le conseil des ministres se tiendra à 8h30 pour permettre au Gouvernement d'assister à l'hommage à Simone Veil. Cela nous permettrait d'avoir un débat, de discuter les amendements, bref de faire le travail pour lequel nous avons été élus !

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