Il y a dix jours, alors que Paris était la proie des casseurs et des pilleurs, et que le Président de la République se murait dans un silence lointain, il n'aurait pas été inutile de provoquer ce débat et d'entendre le Premier ministre engager sa responsabilité devant notre assemblée.
Mais aujourd'hui, à quoi bon ? De nombreux événements ont eu lieu depuis, et je ne parle même pas de la dramatique attaque terroriste à Strasbourg, qui, selon nous, doit être déconnectée, tant sur la forme que sur le fond, de notre débat du jour, bien qu'elle occupe les esprits de chacun.