Durant ces dix jours, disais-je, un débat s'est tenu ici même, débat un peu surréaliste au terme duquel, monsieur le Premier ministre, vous n'engagiez pas votre responsabilité mais vous demandiez un vote sans qu'une question ne nous soit posée ni que ce vote ait une quelconque conséquence. De surcroît, quelques heures plus tard, votre discours était balayé par l'entourage du chef de l'État. Vous annonciez, à juste titre, la suspension de la hausse des taxes sur les carburants au 1er janvier 2019 et nous vous disions déjà que ce ne serait pas suffisant.