avec toutes les aventures dangereuses vers lesquelles cela pourrait conduire notre peuple révolté.
Monsieur le Premier ministre, il est désormais clair pour nous que la majorité n'a pas pu transformer un monde ancien en un monde nouveau, mais nous vous invitons, ainsi que l'ensemble de nos collègues, à méditer cette phrase d'Albert Camus : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »