Le Président de la République a souhaité répondre à la crise, que sa politique a amplifiée, en s'adressant lundi à la nation. Il a fait son mea culpa ; nous lui en donnons acte. Il a également décrété l'état d'urgence économique et social, ce que nous saluons, même si nous estimons que sa réaction fut tardive. Nous reconnaissons qu'il a apporté des réponses significatives sur la question du pouvoir d'achat, réclamées de longue date par notre groupe, même si nous nous interrogeons vraiment sur les contours des dispositifs prévus pour les financer.