Comment le pourrait-elle, alors que sa politique a nourri la défiance des élus locaux depuis tant de mois ? Pourtant, vous le savez, il s'agit du seul levier pour transformer le pays, comme s'y était engagé Emmanuel Macron. La croissance de demain se fera sur les territoires, les solidarités de demain s'inventeront sur les territoires, et ceux-ci doivent être soutenus pour donner la pleine mesure de leur potentiel. Les Français y vivent, ils s'y identifient. Il s'agit de la clé de l'avenir du pays, d'une première réponse à la recherche d'identité à laquelle le pays est confronté.
Monsieur le Premier ministre, je vous le dis solennellement : vous n'aurez pas, nous n'aurons pas de nouvelles occasions de réformer le pays. Il est par conséquent crucial, vital, que ce débat ne soit pas un faux-fuyant. II doit déboucher sur plus de liberté pour les territoires, afin de parvenir à des solutions concrètes pour améliorer le quotidien des Français.
Vous parlez de sauver la planète – je le dis devant François de Rugy – , mais il faut huit ans pour bâtir une ferme photovoltaïque et sept ans pour construire une unité de méthanisation !