En ce cas, monsieur le ministre, nous voilà rassurés ! Vous savez néanmoins que d'autres configurations – on parle de l'Allemagne – avaient été envisagées pour le Conseil de sécurité ; mais c'est un autre sujet.
… et nuire à notre ambition de parvenir à un multilatéralisme organisé, pour reprendre une expression chère au Président de la République.
Dans le même esprit, je souhaiterais savoir où en est notre présence culturelle. On observe en effet une certaine déflation dans nos instituts et Alliances françaises, au point qu'à chacune de nos missions, nous constatons un recul du français et, par conséquent, de notre influence. Récemment encore, lorsque nous nous sommes rendus, avec notre présidente, à Djibouti, ancien Territoire français des Afars et des Issas, nous avons ressenti une véritable demande de France, ne serait-ce que pour contrebalancer la montée en puissance considérable et impressionnante de la Chine. Or, il nous a semblé que notre présence se réduisait, notamment sur le plan militaire, puisque nous avons observé une moindre présence de nos soldats, au bénéfice des Émirats arabes unis, et une obsolescence de nos matériels.
Enfin, je vous serais reconnaissant de nous indiquer les efforts financiers qui seront consentis en faveur de nos établissements d'enseignement à l'étranger, car beaucoup doivent engager des travaux d'extension pour accueillir toujours plus d'élèves, en particulier en Asie.