Ma réponse ne sera pas très longue, car j'estime avoir déjà dit beaucoup dans mon propos initial. Certains intervenants ont d'ailleurs bien voulu le reconnaître et reprendre un certain nombre de mes observations.
Monsieur Julien-Laferrière, vous avez tout à fait raison : la ville durable est un défi majeur, qui correspond, du reste, à l'objectif de développement durable n° 11 des Nations unies. Nous sommes tout à fait désireux de mobiliser la nouvelle donne de l'aide publique au développement pour relever ce défi, singulièrement en Afrique. C'est la raison pour laquelle le sommet Afrique-France de 2020 sera consacré aux enjeux de la ville durable. Par ailleurs, je souhaite mobiliser les collectivités territoriales françaises, qui sont directement concernées, pour promouvoir les objectifs de développement des villes durables, car leur savoir-faire et leur expertise seront utiles. Nous allons ainsi augmenter le partenariat avec les collectivités territoriales qui interviennent dans l'aide au développement. Vous savez, en tant que coprésident du Partenariat français pour la ville et les territoires, le rôle majeur qu'elles auront à jouer. J'ajoute que les interventions de l'AFD s'inscrivent également dans ses orientations, car elle est l'une des seules banques de développement à accorder des prêts directs aux collectivités locales dans le cadre de projets de coopération autour de la ville durable. Dans ce domaine, nous devons nous mobiliser pour faire valoir notre expertise et éviter les dérives considérables qui pourraient se produire si nous ne mettions pas en perspective cet enjeu essentiel.
Monsieur Quentin, en évoquant la remise en cause de notre présence au Conseil de sécurité, vous vous êtes un peu laissé aller…