Je vais essayer de répondre rapidement, mais de manière générale, sur la question de la mutualisation : la mutualisation se fera sous la responsabilité et sous les ordres de l'ambassadeur. C'est lui qui devra définir la réalité de ce qu'il est possible de faire pour mutualiser, pour en tirer une plus grande efficacité. C'est lui qui sera chargé d'évaluer à la fois ses besoins, les gains de productivité et les marges d'économie possibles. Chaque poste a été chargé dès à présent de remplir sa copie, de faire une proposition, et nous serons amenés à vérifier la mise en oeuvre. Je crois que cette évolution a bien été comprise par les ambassadeurs.
Madame Genetet, nous étudions actuellement les propositions que vous avez formulées dans votre rapport sur la mobilité internationale. Et parmi ces propositions, la création d'une plateforme d'appel me convient très bien. Nous allons essayer de voir si on peut déjà la mettre en place à titre expérimental, pour en faire un outil efficace. Le portail d'information nous convient également. Nous étudions vos propositions qui sont pertinentes pour la plus grande partie d'entre elles, et devraient nous permettre d'accroître notre efficacité.
Monsieur Maire, il est exact que les fonctions support sont généralement effectuées par des recrutés locaux- et singulièrement les fonctions dans d'autres ministères que le ministère des affaires étrangères. Le nombre de postes vous paraît un peu faible par rapport à l'enveloppe budgétaire parce que ce sont essentiellement les recrutés locaux qu'il faut mutualiser pour assurer les services partagés.
Sur le continuum et le financement de la sécurité intérieure, je n'ai pas compris votre observation sur le passage d'un programme à l'autre…