Non, pas l'AFD.
Il est vrai, monsieur Berville, que les documents budgétaires sont difficiles à lire et qu'on pourrait en renforcer la clarté. Je souhaite qu'on le fasse en en identifiant bien les chapitres de sorte que le programme 209 soit consacré aux dons, le programme 110, aux prêts et le FSD financé par la TTF, aux grands fonds multilatéraux.
Monsieur Habib, vous ne m'avez pas écouté au sujet de l'AEFE. Vous parlez de 15 millions d'euros en moins. Il ne s'agit pas de 15 millions, mais de 14,7 millions, et ce sont des fonds qui, dans la nomenclature antérieure, étaient affectés à la sécurité : je vous ai dit qu'on retrouvait cette somme, intégralement compensée. Quant aux crédits de l'AEFE, ils ont garantis par le Président de la République pour les années 2018 et 2019. Mes engagements sont donc tenus. Ils le sont d'ailleurs aussi concernant les bourses : comme je vous l'ai indiqué, 105 millions d'euros sont affectés aux bourses et il est possible d'aller au-delà de cette somme. Si certaines situations ne sont pas évaluées correctement, je vous prie de nous en faire part mais aujourd'hui, les crédits ne sont pas entièrement consommés si bien qu'on les ramène de 110 à 105 millions d'euros. Nous aurons la possibilité de les porter à nouveau à 110 millions si nécessaire.
Les crédits affectés à Unitaid baissent en effet de 90 à 85 millions d'euros. Ils font l'objet d'une programmation pluriannuelle 2017-2019 de 255 millions d'euros, ce qui leur confère une certaine lisibilité. J'ai eu l'occasion de le dire l'autre jour lorsque je recevais les responsables du Fonds mondial.
J'ai entendu l'observation de Mme Cazebonne sur la formation mais quand je parle des 100 millions pour la sécurisation, il s'agit vraiment de sécurisation physique. Vous parlez, vous, de la formation à la sécurité qui relève d'une autre ligne budgétaire. Il n'y a pas de raison que cette formation ne se poursuive pas.