Parcoursup n'est pas un instrument de ségrégation sociale, contrairement à ce que certains ont voulu faire croire ; vous avez donné les chiffres, madame la ministre, et je ne les rappellerai pas. Je me réjouis que le Premier ministre ait confié aujourd'hui au sénateur Laurent Lafon la mission d'analyser les ressorts de la mobilité territoriale des nouveaux étudiants du premier cycle en Île-de-France. L'anonymisation des dossiers que vous envisagez pour l'an prochain me semble être une piste intéressante pour garantir la parfaite égalité de traitement des candidats, quelle que soit leur origine sociale, familiale et géographique. Sur quels éléments portera-t-elle ? Sera-t-elle étendue à l'établissement d'origine des candidats ? Comment sera-t-elle mise en oeuvre ?