Députée d'un département compris dans l'académie, trop souvent stigmatisée, de Créteil, je me réjouis de constater qu'une proposition d'accès à l'enseignement supérieur a été faite aux 44 000 bacheliers de l'académie et je félicite l'ensemble des services de l'académie et le recteur pour cette belle réussite. Je me réjouis également de constater que la plateforme a permis à davantage de jeunes issus de l'académie de Créteil de traverser la barrière du périphérique pour arpenter les couloirs de certains établissements prestigieux de la capitale. À l'inverse, de nombreux étudiants de Paris ont été affectés à des universités des académies alentours. Néanmoins, ces permutations présentent un risque : que les meilleurs élèves de l'académie de Créteil se rendent à Paris et que, a contrario, des élèves parisiens en difficulté intègrent l'université de Créteil. Cela contribuerait à créer une université à deux vitesses. Comment comptez-vous, pour éviter cela, assurer des affectations plus hétérogènes dans les trois académies d'Île-de-France ?