– Nous avons examiné la question du forçage génétique dans le cadre de notre rapport d'information sur les biotechnologies. Les choses ont dû progresser en deux ans, mais nous avions alors constaté une frilosité, même pour procéder à une sélection de moustiques en vue de les rendre « infertiles », si je puis dire, avec des difficultés pour trouver ne serait-ce qu'une île pour faire ces tests.
Comment peut-on mettre en balance le nombre de morts – 400 000 morts par an à cause du paludisme, et, dans la plupart des cas, des enfants – et des tests qui permettraient de combattre ces maladies, sans détruire l'espèce visée ? Le retrait est très inquiétant. Pourquoi n'a-t-on plus confiance en la science ? Comment rétablir ce lien de confiance entre la science et la société ? L'OPECST serait très fier de trouver une solution, et nous rendrions un grand service à l'humanité. Aujourd'hui, n'importe quelle avancée est ressentie comme un recul et un danger…