Je m'insurge contre cette vision. D'abord, elle est lâche car les deux ministres à la tête de Bercy – Gérald Darmanin et moi-même – sont aussi deux élus de la République. Et si je n'ai pas plus de légitimité que vous, je n'en ai pas moins puisque j'ai été élu député, comme vous tous, en juin dernier, sous les couleurs de la majorité présidentielle. Gérald Darmanin comme moi-même assumons nos responsabilités politiques : si nous voulons le rétablissement des finances publiques, ce n'est pas parce que Bercy l'a décidé, mais parce que les deux ministres à sa tête, sous l'autorité du Premier ministre et du Président de la République, l'ont jugé nécessaire.