… à la fois pour contenir les déficits et la dette, et pour tenir nos engagements européens. Sur les 10 milliards que représentent les mesures d'urgence, 4 milliards seront financés dès l'année prochaine. Le déficit augmentera donc légèrement en 2019, mais il restera, comme nous l'avions promis, proche de nos engagements européens, c'est-à-dire des 3 %, puisqu'il s'établira autour de 3,2 %, soit environ 2,3 % hors effet exceptionnel de transformation du CICE en allégement définitif de charges.
Comment allons-nous financer ces nouvelles dépenses ? Nous allons demander un effort à ceux qui peuvent le plus contribuer, en concertation étroite avec eux. Nous avions pris l'engagement auprès des entreprises de baisser l'impôt sur les sociétés de 33,3 à 25 % d'ici à 2022. Cet engagement ne change pas : le taux d'impôt sur les sociétés s'établira bien à 25 % en 2022. Il passera de 33 à 31 % en 2019, mais cette baisse ne concernera que les entreprises réalisant un chiffre d'affaires inférieur à 250 millions d'euros. Les autres verront leur taux baisser à partir de 2020.