Il conviendra de déterminer comment la commission des finances, dont le rôle institutionnel est de traiter de ces sujets, peut y être associée.
Deuxièmement, les solutions à la crise ne pourront pas être apportées par un seul budget, même si ce projet de loi de finances contient déjà quelques mesures.
Je pense, en premier lieu, au rehaussement des crédits pour la prime d'activité. Pour mémoire, le PLF prévoyait initialement l'entrée en vigueur d'une nouvelle bonification de la prime d'activité au 1er août 2019. En première lecture, l'Assemblée avait avancé la date au 1er avril 2019. Le Sénat, à l'initiative du Gouvernement, l'a encore avancée au 1er janvier 2019. L'accélération de l'entrée en vigueur de cette mesure s'est traduite par l'adoption d'amendements de crédits en première lecture à l'Assemblée nationale puis au Sénat, augmentant au total de 716 millions d'euros les crédits de paiement de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances ».
Je pense, en second lieu, à l'annulation de la hausse des taxes sur le carburant.