Le débat public s'est tari, les petites phrases et les petits renoncements en ayant fait perdre le grand récit.
Ce sentiment s'exprime de manière accentuée dans nos territoires ruraux, dont sont originaires nombre de celles et ceux qui ont exprimé leur colère. Ces territoires font pourtant notre fierté – en tout cas, ils font la mienne, parce que j'en suis issu.
Je veux à ce titre rendre un hommage particulier aux maires des petites communes qui doutent aujourd'hui et dont certains ne souhaitent pas se représenter. Ce qui fait figure de respiration démocratique ailleurs, notamment dans les très grandes villes, est, dans ces territoires, un signe préoccupant qu'il faut prendre au sérieux.