Monsieur le président, en réalité, nous ne nous éloignons pas du sujet. Il se trouve que les travées de cette assemblée recèlent une mémoire ; nous avons de la mémoire.
Depuis le début de ces débats, les députés non inscrits de l'extrême droite nous donnent des leçons de démocratie et nous rappellent ce qu'est la liberté d'expression. Mais, voyez-vous, nous avons un peu de mémoire. Il se trouve que j'ai demandé, et c'est un honneur qui m'a été accordé, de siéger à la place no 300, qui a été occupée par Jean Zay.
Vous ne savez peut-être pas qui est Jean Zay, messieurs les non inscrits.