Pour rebondir sur ce que disait le ministre en réponse à M. Le Fur, je rappelle que la réalité nous impose de dire que l'augmentation du pouvoir d'achat n'est pas seulement un problème de transfert – et surtout pas dans un pays qui est probablement le champion du monde des transferts sociaux. La vérité est qu'un vrai pouvoir d'achat, sur la durée, dépend de la compétitivité du pays, et donc de la capacité des entreprises à distribuer plus de salaire, à rémunérer mieux ses actionnaires et, surtout, à investir plus. Toujours est-il que le salaire passe par la compétitivité des entreprises.
La question peut sembler annexe par rapport à d'autres impôts plus connus, mais les plus-values de groupe et la possibilité de conserver en France une fiscalité attractive pour la détention de titres et les plus-values réalisées lors de leur vente sont un sujet très important, comme vous l'avez du reste fort bien défendu lors de la première lecture du texte, monsieur le ministre, et comme vous avez eu l'honnêteté de le rappeler ici.
Nous faisons donc là une grosse erreur, …