Monsieur le ministre, je n'accepte pas votre réponse. Vous dites que le plafonnement des impôts est une décision juste, presque une mesure de justice fiscale ! Comment pouvez-vous justifier un bouclier fiscal qui coûte 1,8 milliard au budget de l'État tout en ne profitant qu'à une minorité de la population ? Vous ne pouvez pas dire qu'il y a de la justice fiscale quand cet argent va manquer pour financer les services publics, la santé, les écoles ou la justice.
Telle est l'injustice de votre politique. C'est la raison pour laquelle les gilets jaunes ont, entre autres revendications, demandé la suppression de la flat tax. C'est pourquoi nous la demandons, nous aussi, et nous ne lâcherons pas ce débat, qui révèle, d'ailleurs, un clivage entre la gauche et la droite, que la flat tax arrange : elle ne montera pas au créneau sur le sujet. On ne l'entend pas, en tout cas !